[1]Le krama est une pièce de coton à damiers portée par les paysans. Il se présente sous forme d’une bande de 60, 70 cm de large, mais très longue. Le motif est un croisement de rayures de deux couleurs différentes dont une est blanche, l’autre le plus souvent rouge ou violette. Il est utilisé indifféremment par les hommes, les femmes et les enfants et sert à tout : écharpe, couvre-chef, porte-bébé, ceinture…
[2] Le terme regroupe les étangs, les mares et même les réservoirs d’eau.
[3] Soulignons que le Congrès est inscrit dans la Constitution sans référence à un parti, mouvement, communauté, etc. Aussi, parmi les responsables cambodgiens, y compris Sihanouk, personne ne savait si c’était le congrès du Sangkum ou celui du peuple.
[4]Cette conversation s’inspire de celle décrite par Simone Lacouture (Cambodge – Collection Atlas des Voyages) entre elle et Sihanouk au sujet du Sangkum.
[5] La loi Badinter du 5 juillet 1985 réglemente l’indemnisation des victimes d’accidents en France, piétons et cyclistes sont considérés comme des « protégés sans restriction », leur responsabilité civile, sauf exception, est écartée. Le but étant d’obtenir que les assurances (les véhicules à moteur doivent être systématiquement assurés) prennent en charge les indemnités.
[6] Il s’agit du slogan de Mao lors du grand bond en avant.
[7] Un jour, choqué par le manque de solennité de la distribution des prix, en fin d’année scolaire au lycée Descartes, comparé à ce qu’il avait connu, il fera un article qu’il signera de son nom, entraînant son départ définitif du Cambodge.
[8] Cette minute entre l’enfance et la jeunesse est la pire (Cocteau).
[9] Câble 243 daté du 24 août 1963.
[10]Il y avait eu plus de trente-six millions de victimes.
[11] Textuellement, les « Khmers d’en haut ». Ils vivent dans les forêts de l’est du pays, libres et sauvages, comme il y a cinq cents ans.
[12] Ils ne se déplaçaient en réalité qu’au bout de quatre ou cinq ans après épuisement du sol pour aller un peu plus loin recommencer leurs brûlis.