[1]La femme de Mao, Jiang Qing, Wang Hongwen, vice-président du Parti, Zhang Chunqiao, membre du Bureau politique, et Yao Wenyuan, membre du Comité central, instigateurs de la révolution culturelle.
[2] Cf supra : des familles cambodgiennes ont alors été conduites au Viêt Nam pour former les futurs contingents d’un maquis au Cambodge. Seule la politique de Sihanouk avait poussé Hanoï à retarder leur retour.
[3]Ils sont si nombreux que la propagande soviétique les présentera comme une volonté de repeuplement du Cambodge vidé par le génocide.
[4] Nouveau nom de Saïgon.
[5]Cette référence n’est pas sans conséquence sur la vie de Sihanouk. Désormais, il sera surveillé, pardon protégé, pour éviter un enlèvement, car on craint que le Viêt Nam ne le porte à la tête du mouvement.
[6] Les boat-people ne furent pas que des Sino-Vietnamiens – le pays connaît des problèmes économiques graves, le Nord se comportant comme un envahisseur du Sud –, mais ce sont eux qui donnèrent le signal de l’exode.
[7] Référence à une parabole khmère rouge : Admirez le bœuf, camarade ! Il mange où on lui ordonne de manger, s’il n’y a pas assez d’herbe, il broute quand même. Il ne peut pas aller et venir, il est surveillé. Quand on lui demande de tirer la charrue, il s’exécute. Il ne pense jamais à sa femme et à ses enfants. C’est le révolutionnaire idéal.
[8]Dans les années soixante-dix, quelques soixante-huitards ont abandonné leurs études et sont devenus des ouvriers, des paysans.
[9]En 1978, Deng Xiaoping prend le contrôle du PPC, Hua Guofeng est sur le déclin.
[10] En politique internationale, l’idée d’ingérence humanitaire est apparue durant la guerre du Biafra (1967-1970). Les défenseurs de ce droit le justifient principalement au nom d’une morale de l’urgence : « on ne laisse pas les gens mourir ». Elle puise son fondement dans la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Une ingérence est légitime lorsqu’elle est motivée par une violation massive de ces droits et qu’elle est encadrée par une instance supranationale, typiquement le conseil de sécurité des Nations unies. Depuis décembre 1988, la notion d’ingérence humanitaire est reconnue par le droit international (Ex. : secours aux ressortissants de l’ex-Yougoslavie menacés par la « purification ethnique ») et il y a même désormais un devoir d’ingérence.
[11] Rappel : le FUNK est la structure qui a piloté la résistance face à la République de Lon Nol.